L’industrie alimentaire a bouleversé la façon de se nourrir ces dernières années sans que notre organisme ait eu le temps de s’adapter génétiquement à cette nouvelle alimentation.
Nous payons déjà depuis de nombreuses années les conséquences de cette modification par une augmentation importante des maladies dites de civilisations : obésité, diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires…
Les grands changements alimentaires de la fin du 20ème siècle
- Culture intensive
L’accroissement de la population mondiale et la surconsommation ont conduit l’homme à rechercher une productivité toujours plus grande. Les sols sont surexploités et donc appauvris. Et l’utilisation de produits chimiques pour garantir les récoltes conduit a une plus grande quantité de produits nocifs dans nos aliments.
Ainsi, une céréale, un légume ou un fruit aujourd’hui est beaucoup moins riche en micronutriments et beaucoup plus chargé en engrais et pesticides qu’avant les années 50.
Quand on sait que 95% de notre alimentation est composée de produits issus du sol, on comprend que l’équilibre par l’assiette n’est pas toujours garanti.
- Pollution
L’industrialisation a également un impact sur nos denrées. En effet, la pollution engendrée pollue les nappes phréatiques qui servent à l’arrosage des cultures.
- Aseptisation
De même que nous “aseptisons” nos sols, les enjeux de productivité conduisent les éleveurs à l’utilisation d’antibiotiques.
Et, là encore, une appauvrissement est constaté puisque le bétail se nourrit de ce qui provient du sol et, comme nous, pas toujours de ce pourquoi il est génétiquement programmé.
- Habitudes de consommation
Notre alimentation est devenue trop raffinée (procédé chimique qui appauvrit les aliments), nous mangeons trop de sel, trop de sucre. Nos apports en acides gras omega3/omega 6 sont déséquilibrés et nous avons délaissé les protéines végétales au profit de la viande.
Vers une alimentation santé, les nouvelles perspectives
- Agriculture raisonnée et bio
Nous avons aujourd’hui pris conscience de l’importance de revenir à une culture plus proche des besoins des espèces produites et plus respectueuses de l’environnement.
Le chemin est long pour que l’agriculture raisonnée (qui tient compte des enjeux de productivité en essayant de limiter l’utilisation de polluants) et bio (qui interdit l’utilisation d’une majorité de produits chimiques) deviennent la norme. Et, il est presque utopique d’espérer que les sols retrouvent leur richesse ancestrale mais cette prise de conscience ne put être que bénéfique pour l’environnement.
- Circuits courts et produits de saison
Une autre de nos vieilles habitudes consiste à consommer tout l’année des produits saisonniers et à acheter ces produits en circuit long (producteur puis grossiste puis revendeur puis encore parfois un autre revendeur).
Aujourd’hui, des petits producteurs ou des coopératives s’organisent pour privilégier l’accès direct aux denrées par le consommateur. Et même les chaînes de supermarchés s’y mettent. C’est ce qu’on appelle les circuits courts.
Cela implique de consommer local, de saison et donc de repenser nos repas avec un bénéfice certain en terme de santé puisque la conservation est un des facteurs les plus importants de perte vitaminique.
Par exemple, selon la Société Suisse de Nutrition, une salade stockée 1 journée en chambre froide perd 25% de sa vitamine C puis va encore perdre 40% de celle-ci si elle passe 1 journée sur un étal. Et si elle est lavée pour “bien présenter”, on pourra encore compter 5% de perte. (source : Tabula n°2 – Avril 2004)
- Micronutrition
Sans pour autant revenir au mode alimentaire ancestral du chasseur-cueilleur, il nous semble important de faire preuve de bon sens et de redéfinir les bases de notre alimentation tout en laissant une large place à la notion de plaisir.
C’est pourquoi, Efficium a à cœur d’agir en prévention et permet à chacun d’accéder à une consultation nutritionnelle et micronutritrionnelle pour faire le point et rééquilibrer son alimentation.
Des changements même modestes, comme par exemple le choix de bonnes huiles ou un apport suffisant en fruits et légumes permettront de faire un pas vers un meilleur équilibre, source de santé et de bien-être. Et, si nécessaire, une complémentation ciblée pourra être mise en place.