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Intolérances et allergies alimentaires

Les intolérances alimentaires sont souvent source de nombreux troubles.
Il est de plus en plus fréquent de rencontrer en cabinet des personnes qui, soit ont découvert une intolérance et souhaitent adapter leur alimentation, soit souffrent de différents troubles sans en connaître la cause et découvrent que celle-ci n’est autre qu’une intolérance alimentaire.
On rencontre également des allergies alimentaires plus classiques induisant des réactions très fortes au moindre contact.

Faire la différence entre les différents niveaux d’allergie

Il existe 3 niveaux d’intolérance alimentaire, mesurables biologiquement et dont la prise en charge dépend du diagnostic : l’allergie, l’intolérance et la sensibilité

En cas d’allergie et d’intolérance, l’aliment, reconnu comme un corps étranger provoque une réaction immunitaire plus ou moins rapide. C’est le cas de l’intolérance au gluten ou maladie cœliaque, entraînant de nombreux symptômes digestifs.
Dans le cas d’une sensibilité, les réactions peuvent être immunitaires ou non-immunitaires et se font souvent à distance de la muqueuse intestinale.En cas d’allergie ou d’intolérance, l’aliment, reconnu comme un corps étranger provoque une réaction immunitaire.
Tous les aliments peuvent être allergisants.

Dans le cas d’une sensibilité, en revanche, nous avons à faire le plus souvent à des aliments composés de molécules aujourd’hui bien connues et très décriées : le gluten, la caséine et le lactose.

Pourquoi le lait et le blé provoquent des intolérances ?

La tolérance aux aliments, quels qu’ils soient, provient de la diversification alimentaire. On n’est tolérant à un aliment que parce qu’on le
consomme. On y devient intolérant lorsqu’on arrête d’en manger ou qu’on en mange trop.
Depuis des millénaires, notre organisme a eu le temps de développer une tolérance aux différentes mutations du blé. Mais ces dernières années, les modifications ont été si nombreuses et si rapides que notre organisme n’a pas toujours pu s’y habituer. Il est donc de plus en plus fréquent de constater le développement d’intolérances au gluten de blé et ensuite au gluten en général.

Le lactose, quant à lui va entraîner une intolérance en l’absence d’une enzyme nécessaire à sa digestion : la lactase. Cette absence peut
être partielle, permanente ou transitoire et provoque une maldigestion.

Sensibilité au gluten et aux caséines

Le lait et le blé commencent bien souvent à poser problème en présence d’une hyperperméabilité intestinale associée à un microbiote perturbé et une immunité affaiblie.
On parle d’hyperperméabilité quand les jonctions qui relient entre elles les cellules intestinales se relâchent et n’assurent plus leur rôle de barrière. L’intestin laisse alors passer les grosses molécules, potentiellement pathogènes ou allergisantes.
Or le gluten (blé, seigle, avoine, orge) et la caséine (protéine du lait) sont de grosses molécules. Et si elles ne sont pas pathogènes en soi, elles sont fortement allergisantes. Dans des conditions normales, les cellules de l’immunité ne devraient même pas pouvoir les rencontrer.

Intolérance au lactose

Le lactose est le sucre du lait. Pour être digéré, la présence de lactase est nécessaire. Or la lactase peut être absente ou insuffisante dans notre intestin, et ce de manière transitoire ou permanente.
En l’absence de lactase, le lactose ne peut donc pas être digéré.
Dans de rares cas, le lactose provoquera une vraie intolérance du type de celles au gluten et aux caséines.
Mais la plupart du temps, il s’agit plutôt de maldigestion avec pour symptômes des diarrhées osmotiques ou l’apparition de gaz par fermentation.

La maladie cœliaque : un cas extrême d’intolérance au gluten

Il existe 3 niveaux d’intolérance au gluten, mesurables et entraînant une prise en charge différente : l’allergie, l’hypersensibilité et l’intolérance.
En cas d’intolérance, on parle de maladie cœliaque.
Cette pathologie lésionnelle détruit les villosités intestinales et provoque des symptômes digestifs et à distance de très forte intensité. C’est une maladie auto-immune qui s’exprime uniquement en présence de certains gènes HLA.

Quels peuvent être les symptômes d’une sensibilité alimentaire ?

Les symptômes d’une intolérance alimentaire peuvent être très variés.
Par exemple, la fatigue peut être un signe. Pourtant, elle peut être le signe de nombreux autres troubles.
C’est pourquoi il est parfois difficile de diagnostiquer précisément une intolérance alimentaire à partir du seul tableau clinique.
Des analyses biologiques peuvent permettre de valider l’hypothèse d’intolérance.
Toutefois, les analyses biologiques peuvent être négatives malgré la présence d’une sensibilité. On pourra alors contrôler la présence d’une hyperperméabilité intestinale ou d’une dysbiose.
Une autre solution très efficace consiste à procéder à une éviction de l’aliment suspecté et d’observer les améliorations.
A la réintroduction progressive de l’aliment, on pourra évaluer le seuil de tolérance.

Comment agir face à une potentielle intolérance ?

Selon le tableau clinique et à la lumière de certaines analyses biologiques spécifiques, nous pouvons proposer un plan alimentaire adapté.
La prise en charge micronutritionnelle visera un seul objectif : améliorer ou éliminer les symptômes du patient.
Les modalités du régime proposé seront multiples :

  • éliminer la source de l’intolérance
  • réparer l’intestin
  • favoriser une réponse immunitaire adaptée

Une alimentation contrôlée et une complémentation sont bien souvent les seuls traitements utiles et nécessaires.

Nos spécialistes en "Allergies et intolérances alimentaires"