La prévention cerveau passe par la protection de ses fonctions.
Une grande partie de cette protection doit être assurée par l’alimentation, la gestion du stress et, au besoin, par une complémentation.
Comprendre le fonctionnement général du cerveau
Le cerveau est un ensemble très complexe divisé en 3 parties, elle-mêmes subdivisées en centres parfois très spécialisés.
Il est le siège de la pensée, des émotions mais aussi de nos automatismes.
Le cerveau agit comme un chef d’orchestre de l’organisme.
Le tissu nerveux est constitué de plusieurs types de cellules :
- des cellules de soutien : les cellules gliales
- les neurones
Toutes ces cellules forment un réseau dense avec de nombreuses connexions.
Les cellules gliales
Ces cellules assurent l’intégrité du tissu nerveux et forment une barrière de protection laissant passer ou bloquant quand c’est nécessaire les molécules extérieures.
La principale agression que ces cellules peuvent subir est un stress oxydatif et une inflammation, rendant ainsi le système nerveux et le cerveau vulnérable aux agressions extérieures.
La prévention passera donc par un contrôle de l’inflammation et de l’oxydation.
Les neurones
Les neurones sont des cellules possédant des prolongements faisant connexion avec d’autres neurones ou d’autres types de cellule.
Par ces connexions transitent les messages nerveux médiés par une soixantaine de neurotransmetteurs (aussi appelés neuromédiateurs), des messagers chimiques responsables de nos actions et de notre état psychique. Parmi les plus connus, on peut citer la dopamine, la noradénaline, l’adrénaline, l’acétylcholine, la sérotonine, la mélatonine ou le GABA.
La principale action de prévention pour les neurones sera axée sur la neuronutrition, une approche micronutritionnelle qui consiste à favoriser la synthèse et le fonctionnement des neuromédiateurs.
Notre deuxième cerveau
Depuis quelques années, la science a mis en évidence l’étonnante richesse du système nerveux au niveau intestinal.
Par ailleurs, des dérèglements au niveau du microbiote ou du tissu intestinal (hyperperméabilité) peuvent entraîner des troubles à distance et des carences en sérotonine (l’intestin est le siège d’environ 90% de la synthèse de notre sérotonine), un neuromédiateur essentiel.
C’est pourquoi la “prévention cerveau” passe aussi par la prévention au niveau intestinal.