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La phytothérapie ? Pourquoi, comment ?

Qu’est-ce que la phytothérapie ?

Phytothérapie vient du grec phyton, plante, et therapeía, cure. Et cela veut tout dire. On parle bien de se soigner par les plantes. Et même s’il est vrai que de nombreux médicaments allopathiques contiennent des molécules issues de plantes ou les imitent, la phytothérapie reste un art à part entière.

Quand se tourner vers la phytothérapie ?

La phytothérapie possède un très large champ d’application. Elle peut être efficace contre des pathologies aiguës ou chroniques mais aussi en prévention. Elle peut également permettre d’accompagner des traitements allopathiques pour en potentialiser les effets ou améliorer le bien-être des patients. Mais attention, les plantes peuvent à l’inverse aggraver des états pathologiques, inhiber l’action de certains médicaments ou provoquer des toxicités.

Comment se présente la phytothérapie ?

Les traitements de phytothérapie peuvent être administrés sous plusieurs formes dont certaines sont plus puissantes que d’autre en termes d’action thérapeutique et il faut adapter la forme galénique à ses besoins. Si une tisane à la camomille va vous aider à bien digérer ou pourra servir d’antiseptique en bain oculaire, l’extrait standardisé de camomille sera lui anti-inflammatoire et anti-migraineux par exemple.

L’herboristerie

On utilise des plantes sèches ou fraiches en infusion, macération, décoction… C’est une des plus anciennes formes de phytothérapie. On la retrouve bien souvent dans nos recueils de « Remèdes de Grands-Mères » mais c’est aussi parfois la seule médecine accessible dans de nombreuses populations.

La phytothérapie « classique »

Cette forme d’administration est l’une des plus actives et des plus rapides en termes d’effets. C’est dans cette catégorie qu’on peut classer les extraits fluides, extraits fluides de plantes standardisés qui ont l’avantage d’être sans alcool, les teintures mères et extraits secs.

Les autres formes de phytothérapie

Une majorité des remèdes homéopathiques trouve sa source dans les plantes. Il s’agit alors d’extraits fortement dilués. La gemmothérapie quant à elle utilise une dilution d’extraits de tissus jeunes de plantes. Elle s’adresse en principe à une fonction organique précise. L’aromathérapie trouve sa source, quant à elle, dans les composés aromatiques des plantes qui après distillation sont proposés sous forme d’essences végétales ou d’huiles essentielles.

A qui s’adresse la phytothérapie ?

La phytothérapie peut être prescrite à tous, y compris les enfants et femmes enceintes sous réserve de les choisir sans alcool.

Les remèdes de phytothérapie contiennent de vrais principes actifs et il ne faut pas sous-estimer les effets des plantes. L’automédication dans ce domaine est possible mais avec de nombreuses précautions et en étant très attentif aux effets indésirables et contrindications.

Toutefois, le conseil avisé d’un phytothérapeute est toujours souhaitable, d’une part pour limiter les risques en cas de prise d’une substance inadaptée mais aussi pour cibler efficacement la thérapie et faire la bonne association de plantes, c’est-à-dire, celle qui vous convient.

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