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Graisses localisées, cellulite : s’en débarrasser durablement, c’est possible.

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Bientôt l’été, les tenues légères et la période des maillots de bains. Nous sommes nombreux et nombreuses à de nouveau nous focaliser sur nos graisses localisées, ces zones rebelles qui résistent encore et toujours à tous nos efforts. Il n’est pas trop tard pour agir.

 

Connaître le cœur du problème pour agir efficacement

Les graisses localisées et la cellulite sont le résultat d’un dérèglement souvent plus compliqué que « J’ai trop mangé ». D’ailleurs, on le voit bien. A assiette égale, certains ne grossissent pas, d’autres prennent du ventre, d’autres des cuisses. Il est donc primordial pour venir à bout des graisses localisées de comprendre ce qui se passe en globalité chez la personne. Y a-t’il un dérèglement hormonal ? La personne possède-t-elle un terrain d’inflammation ? Un bilan micronutritionnel est souvent l’une des clés pour mettre en évidence ces troubles sous-jacents.

 

Zones rebelles : un angle d’attaque adapté à sa morphologie

D’une manière générale, et même si une perte de poids bloquée est bien souvent multifactorielle, la localisation des graisses nous renseigne assez précisément sur les processus de prise de poids et sur l’angle d’attaque pour enfin se débarrasser de ses kilos superflus. A ce propos, je conseille la lecture de l’article de Virginie Terrier « Graisses localisées : cibler sa perte de poids ». Outre les conseils micronutritionnels et l’accompagnement phytothérapeutique, il existe des techniques complémentaires de soin très efficaces :

 

  • L’électrostimulation VIP

Cette technique permet une stimulation du muscle en longueur, ainsi la silhouette s’affine. De plus, comme la zone travaillée gagne en masse musculaire, les métabolismes énergétiques sont stimulés, ce qui favorise l’utilisation des graisses localisées sur cette zone. Une session de 20 minutes permet d’espérer des résultats similaires à 3 heures de travail en salle.

 

  • Les palper-roulers aux SEVACS

Cette technique de palper-rouler associe un travail manuel et mécanique pour favoriser le drainage des zones rebelles et un remodelage de la silhouette.

  • La cryolipolyse

La cryolipolyse détruit jusqu’à 30% des cellules graisseuses en 1 à 2 séances. Et comme à l’âge adulte, les cellules graisseuses, adipocytes, se renouvellent moins, le résultat est durable.

  • Le sport, tout simplement

Outre le remodelage de la silhouette, il permet de remettre en route le corps qui consommera de plus en plus d’énergie et donc de calories, même au repos. Pour fuseler ses bras et ses jambes, la natation est parfaite. Pour des fesses toniques, on peut s’orienter vers le roller et pour des abdos en béton, on choisira par exemple la boxe. Enfin, pour galber son corps en douceur, on pourra aussi s’orienter vers le Pilate.

 

Cellulite : pourquoi en a-t-on et comment s’en débarrasser ?

Cellulite signifie littéralement « inflammation cellulaire ». La cellulite est donc un processus inflammatoire qui touche les cellules adipeuses. D’ailleurs des personnes très minces peuvent présenter de la cellulite. Ces personnes ont en fait eu une prise de poids localisée et la zone grasse s’est inflammée. La cellulite intervient en dernier dans le processus de prise de poids. D’abord, les adipocytes (cellules adipeuses) se remplissent de graisses. Ils deviennent paresseux, et peuvent de moins en moins stocker. Ils commencent à produire des facteurs d’inflammation. Pour compenser la baisse de capacité de stockage, les zones graisseuses vont alors recruter de nouvelles cellules adipeuses qui vont, elles aussi, grossir. Au passage, le processus inflammatoire augmente, des cellules de lutte sont recrutées. L’inflammation s’installe. Or ce processus engendre la sécrétion de molécules fibreuses qui donnent à la zone l’aspect typique dense et vallonné de la cellulite : cette vilaine peau d’orange. Pour lutter contre la cellulite, il faut donc favoriser le déstockage graisseux mais aussi lutter contre le processus inflammatoire. D’un point de vue alimentaire, on privilégiera tout ce qui peut être anti-inflammatoire et antioxydant (l’un ne va pas sans l’autre) :

  • les omégas 3 : huiles vierges de colza, de noix ou de cameline, poissons gras sauvages, pourpier, produits issus d’animaux nourris aux graines de lin, lapin…
  • la vitamine E : huiles vierges végétales
  • la vitamine A : beurre, abats, crustacés, fruits et légumes de couleur orange et verts
  • la vitamine C : argousier, aronia, baies de goji, persil, kiwi, agrumes
  • le zinc : huîtres, abats, graines de courge, chocolat
  • les autres anti-oxydants : épices en général mais surtout curcuma et poivre associés

 

On peut aussi envisager une complémentation à base d’omégas 3 encapsulés, d’antioxydants, de gélules de jus de grenade fermentée ou à base de curcuma et de poivre. La phytothérapie peut aussi être d’une très grande utilité. On conseille souvent de prendre un mélange d’extraits fluides d’orthosiphon, de reine des prés (ou curcuma) et de vigne rouge.

  • l’orthosiphon favorise le déstockage des graisses
  • la reine des prés est anti-inflammatoire et décongestionnante
  • le curcuma est anti-inflammatoire et anti-oxydant
  • la vigne rouge est connue pour ses propriétés veinotoniques, anti-œdémateuses et anti-oxydantes.

 

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