Qu’est-ce-que le syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel (SPM) est lié à la variation des taux hormonaux au cours du cycle.
Il se manifeste par un ensemble de symptômes physiques et/ou psychiques tels que des maux de tête, des douleurs abdominales, des seins douloureux, une nervosité…
L’alimentation, le niveau d’activité et le stress peuvent aggraver ou améliorer les symptôme.
Quel est le mécanisme du syndrome prémenstruel ?
Deux processus entrent en jeu : la perturbation de la synthèse de sérotonine et un défaut au niveau du métabolisme lipidique.
Les changements hormonaux ayant lieu avant les règles perturbent le métabolisme de la sérotonine au niveau des neurones. Or, la sérotonine est une hormone qui nous permet de nous détendre et de nous relaxer.
Cela explique bien mieux pourquoi certaines femmes, dont le niveau de sérotonine est déjà déficitaire, présentent plus ou moins d’impatience, d’agressivité, d’épisodes de compulsions alimentaires, de sentiment de déprime ou de difficultés de sommeil, 1 semaine avant les règles.
Chez certaines femmes, les symptômes physiques prédominent. Rétention d’eau, migraines, douleurs mammaires sont autant de signes d’un défaut de conversion dans la chaîne des omégas 6 entraînant une diminution du taux de progestérone. Cette diminution est interprétée par le corps comme une augmentation du taux d’œstrogène. Parallèlement, ce défaut entraîne la synthèse de molécules inflammatoires.
Comment prévenir le syndrome prémenstruel ?
Plutôt que d’avoir recours à des antalgiques qui ne feront que masquer le problème quelques heures ou de se jeter sur les sucreries pour se remonter le moral, on peut s’orienter vers des solutions micronutritionnelles et phytothérapeutiques qui obtiennent d’excellents résultats immédiats et à long terme.
Enrichir l’alimentation en certains omégas 6 ciblés, en précurseurs de la sérotonine et en cofacteurs pour les mécanismes de synthèse de sérotonine et de progestérone sont des solutions permettant de corriger les causes du syndrome.
Bien souvent, une complémentation, au moins au début, est nécessaire pour rétablir au plus vite les symptômes les plus marqués