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Vers la reconnaissance des médecines complémentaires

médecine complémentaire

Actuellement, les prestations de la médecine complémentaire ne sont remboursées par l’assurance maladie de base qu’à titre d’essai. Les autorités viennent toutefois de soumettre à consultation un projet visant à poursuivre ces remboursements, ce qui constituerait la reconnaissance définitive de ce type de médecine.

 

Une prise en charge controversée

La prise en charge de la médecine complémentaire par l’AOS fait partie d’un long feuilleton, intégrée dans l’assurance de base en 1999 puis retirée en 2005 par Pascal Couchepin. L’ancien conseiller fédéral avait suscité un tollé avec cette exclusion. Réponse du peuple quatre ans plus tard : en mai 2009, les Suisses acceptaient à 67% un article constitutionnel exigeant que la Confédération et les cantons « pourvoient, dans les limites de leurs compétences respectives, à la prise en compte des médecines complémentaires ». Depuis 2012, l’assurance obligatoire des soins rembourse les prestations de la médecine anthroposophique, de la médecine traditionnelle chinoise, de l’homéopathie et de la phytothérapie à titre d’essai. Cette prise en charge est prévue jusqu’en 2017, date à laquelle l’étude portant sur l’efficacité de ces médecines doit prendre fin.

 

Vers une reconnaissance pérenne des médecines complémentaires

Le Département Fédéral de l’Intérieur (DFI) annonce dans un communiqué officiel, qu’une nouvelle procédure échelonnée a été élaborée. En effet, il est difficile d’apporter la preuve que ces médecines complémentaires, tout comme les médecines classiques, soient efficaces, adéquates et économiques. Ainsi les médecines complémentaires vont être mises sur un pied d’égalité avec les autres disciplines remboursées par l’AOS, sous certaines conditions et seront soumises au principe de confiance.

Les choses avancent pour la médecine complémentaire. Remboursée à titre d’essai, cette nouvelle procédure qui durera jusqu’au 30 juin 2016, a comme objectif de prolonger les remboursements de l’AOS de façon pérenne et donc de reconnaître la légitimité de ce type de médecine.

Pour lire le communiqué de presse dans son intégralité, veuillez cliquer ici.

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